La « masse volumique » est la quantité d'eau, en kilogrammes, que l'on peut faire rentrer dans un volume de 1 mètre cube.
Elle varie en fonction de sa température. Elle augmente très légèrement entre 0 et 4°C, pour ensuite diminuer.
Lorsqu'elle est à une température de 4°C, on peut faire rentrer 1000 kg d'eau dans un mètre cube.
A 4°C, sa masse volumique est de 1000 kg / m3.
Lorsqu'elle passe de 4°C à 100°C, l'eau augmente de volume et prend plus de place. Il ne rentre plus que 958 kg d'eau dans un mètre cube.
A 100°C, sa masse volumique n’est plus que de 958 kg / m3 à 100°C.
La même quantité d’eau pèse toujours le même poids. Elle prend par contre plus de place lorsque sa température augmente. On parle donc de « DILATATION »
Entre 4°C et 100°C, le volume d’eau augmente de plus de 4%.
A pression atmosphérique, l’eau est à l’état liquide entre 0°C et 100°C.
En-dessous de 0°C, elle se transforme en glace.
En-dessus de 100°C, elle se transforme en vapeur.
Dans une installation solaire, l’eau ne bout pas à 100°C, mais à une température supérieure à 120°C. Pourquoi ?
Parce que dans ce type d’installation, elle peut monter à 5 bars.
L'eau bout à 100°C seulement lorsqu'elle est à pression atmosphérique (1 bar absolu)
A 5 bars, elle doit atteindre 150°C pour bouillir.
Autre caractéristique très intéressante, l’eau peut absorber facilement une grande quantité de chaleur.
C’est la « chaleur massique » de l’eau, encore appelée « capacité thermique » ou « chaleur spécifique ».
Elle est en moyenne de 4,185 kJ / kg°C. Chaque kilogramme d’eau chauffé absorbe 4185 Joules pour chaque degré pris.
L'eau est également un excellent « solvant ». Elle a le pouvoir de dissoudre facilement les autres corps qu’elle rencontre sur son chemin. Ainsi, l’eau « PURE » n’existe pas.
La nature des corps qu’elle rencontre sur son parcours aura une influence directe sur la conductivité, le pH et la dureté de cette eau... et bien évidemment sur son goût.